Les nouvelles de Hé Patron!
Vous trouverez ici les nouvelles du Livre, les moments de rencontre avec les auteurs, et ce qu’on dit du livre dans les médias.
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« Si convaincant qu’on ne verra plus jamais l’entreprise comme avant. »
Merci Le Monde pour cette affirmation à propos de notre roman graphique « Hé Patron ! Pour une révolution dans l’entreprise » :
c’est exactement ce que nous voulions, vous faire changer de regard sur l’entreprise !L’entreprise est une entité politique et il faut la démocratiser. Est-ce que cela suffira pour nous faire sortir de l’extractivisme qui épuise les humains et la planète? Probablement pas. Mais c’est une condition nécessaire.
Extraits de l’interview de Isabelle Ferreras dans Le Monde du 12/12 :
« Il y a une attente forte des travailleurs de pouvoir peser. Ce qui est grave, c’est d’en être étonné, d’ailleurs ! Il faudrait trouver étonnant que les citoyens au quotidien s’envisagent comme des citoyens au travail ? C’est à prendre très au sérieux, sinon on verra encore monter l’abstentionnisme et l’extrême droite qui sont, comme l’a montré l’économiste Thomas Coutrot corrélés à l’absence de démocratie au travail. »
« Il y a eu une opération d’« enfumage », qui a fait qu’on a réservé le terme d’« investisseur » à ceux qui apportent du capital, tout en les protégeant par la responsabilité limitée. Alors que tout ce qu’ils peuvent perdre, c’est la valeur de l’apport investi. Au contraire, ce qu’une travailleuse ou un entrepreneur met en jeu est colossal : son identité sociale, mais aussi sa santé, physique et mentale. »
« Le CSE ( la chambre des travailleurs) devrait se voir soumettre les mêmes questions que le conseil d’administration. Avec un droit de veto. Veut-on sous-traiter telle activité ou verser tels dividendes ? Veut-on de ce projet catastrophique pour la biodiversité de notre territoire ? Qui sera le ou la PDG ? Les travailleurs n’ont pas le pouvoir de se faire entendre sur ces sujets-clés ; 83 % des employés disent qu’ils souhaitent agir pour le climat dans le contexte de leur travail, mais… n’en ont pas le pouvoir. Il n’est pas raisonnable de poursuivre ainsi. Aux leaders syndicaux et politiques d’imposer dans le débat ce futur désirable qu’est l’approfondissement de la démocratie. »
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« Si, dans la vie de tous les jours, nous avons encore les moyens de peser sur notre destin, qu’en est-il dans l’entreprise ? Hé, patron, moi aussi je souhaite pouvoir donner mon avis ! : c’est sur ce postulat de départ qu’Isabelle Ferreras, sociologue du travail à l’UCLouvain et maître de recherche associée aux universités de Harvard et Oxford, a réuni onze experts internationaux (juriste, psychologue, sociologue, économiste, historien), afin de comprendre pourquoi les processus de décision au sein des entreprises ne sont pas davantage démocratiques, pourquoi les travailleurs n’ont pas leur mot à dire sur ce qui les touche dans l’organisation. »
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Mercredi 29 novembre de 19-21h
Lieu : Sciences Po, Paris, 27 rue St Guillaume, Amphithéâtre Leroy-Beaulieu19-21h
Avec Sophie Binet (CGT) et Claire Nouvian (Bloom),
Animation du débat : Aline Leclerc (Le Monde)
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Votre entreprise prend-elle les bonnes décisions pour vous et pour la planète?
Dans notre roman graphique « Hé Patron! Pour une révolution dans l’entreprise » qui vient de paraître au Seuil (Paris), nous racontons une histoire : celle du Soup Group et de la place des investisseurs et investisseuses en travail dans les décisions stratégiques de l’entreprise. Nous ? Une équipe de chercheuses et chercheurs du monde entier. Nous proposons une transition démocratique dans l’entreprise. Quelques extraits de l’entretien d’Isabelle Ferreras dans Le Soir du 13/11:
Extrait 1 :
Les intérêts des humains et de la planète préoccupent de plus en plus… On voit de jeunes diplômés refuser d’intégrer un système qu’ils réprouvent ; 83% des travailleurs déclarent vouloir agir sur l’impact environnemental de leur entreprise mais affirment qu’ils n’en ont pas le pouvoir. Voyez la demande des travailleurs de la raffinerie Total à Anvers de s’engager pleinement dans la transition écologique, alors que la stratégie d’entreprise les ignore complètement pour privilégier les dividendes pour les actionnaires. Voyez le front commun syndical chez Nestlé Waters à Vittel qui a construit depuis des mois un plan de reconversion industrielle pour économiser l’eau mais la direction préfère licencier 156 personnes. C’est logique : elle n’a de comptes à rendre qu’aux actionnaires.Extrait 2 :
Le Soup Group est l’archétype d’une entreprise éthique, elle devient même entreprise ‘à mission’. Mais très vite, la réalité les rattrape. Le contrat de travail, avec son principe de subordination, rend les travailleurs incapables d’exercer leur liberté démocratique et d’influencer le développement de l’entreprise. Ils sont impuissants face à l’utilisation de couverts jetables permettant de rafler un grand marché dans un aéroport ; ou face au recours à des livreurs de l’économie de plateforme… Cela est la conséquence directe de la structure juridique de l’entreprise, qui n’accorde de pouvoir qu’aux apporteurs de capitaux ; et aucune voix à ceux qui « investissent » leur travail. Contre ce « despotisme du capital », nous montrons qu’on peut imaginer une forme démocratique d’entreprise, où les travailleurs auraient un droit aussi important pour peser sur ces décisions, qui sont celles de « leur » entreprise également. En Belgique, si on pense aux travailleurs de Delhaize par exemple, ça devient immédiatement concret.Extrait 3 :
…je crois que les scientifiques ont aussi la responsabilité d’aider à trouver les solutions aux problèmes qu’ils analysent : serions-nous satisfaits du travail de l’oncologue qui décrirait le fonctionnement des cellules cancéreuses sans chercher à comprendre comment guérir le patient ? Identifier des solutions et les mettre au service de la société font intégralement partie de notre rôle de scientifique… <ensuite> c’est à la société de décider, pas aux scientifiques.Un grand merci à Dominique Berns.
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Ce 9 novembre, c’était la soirée de lancement de notre livre « Hé Patron ! Pour une révolution dans l’entreprise » dans le cadre des Débats de l’égalité de l’Ecole d’économie de Paris.
Merci Thomas Piketty et Lucie Fauvel pour l’accueil super chaleureux.
Merci Christian Chavagneux d’avoir trouvé la catégorie littéraire à cet ouvrage de 400 pages à la fois scientifique et artistique : OLNI (Objet Littéraire Non-identifié).
Merci Timothée Duverger et l’association des lecteurs et lectrices d’Alternatives économiques pour le soutien.
Notre petit OLNI est donc au monde et commence à faire parler de lui !Une écoute impressionnante et des échanges d’une grande richesse. Beaucoup d’espoir autour des constats que nous devrions cesser de traiter le travail(leur) comme une marchandise, qu’il et elle mérite d’être un citoyen au travail, que l’entreprise est une entité politique qu’il faut faire rentrer dans l’histoire démocratique et qu’une voie de transition démocratique existe.












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« Hé, les (D)RH !
En 2020, Isabelle Ferreras, Julie Battilana et Dominique Méda initiaient un mouve ment avec Le Manifeste Travail. Aujourd’hui,
cette BD idéaliste et bien informée poursuit le combat afin que la démocratie s’exerce (aussi) dans
les entreprises. »Magazine Htag (by Références), Bruxelles, Novembre 2023, page 110
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- 11 novembre 2023
- 14:00 –
- Librairie QuartierLibre – Chaussée d’Alsemberg, 374 à 1180 Uccle – BRUXELLES
Vous travaillez pour quelqu’un ?
Quelqu’un travaille pour vous ?
Comment ça se passe au travail ?Venez rencontrer Isabelle Ferreras et Auriane Lemine, auteures de la BD et professeures à L’Université Catholique de Louvain.
La rencontre sera modérée par Béatrice Delvaux, Editorialiste en chef du journal Le Soir.L’enjeu de ce livre est que la démocratie s’exerce bel et bien dans les entreprises. Cette BD idéaliste et remarquablement informée prend appui sur les réflexions collectives d’un groupe de chercheuses et de chercheurs issus des meilleures universités mondiales, ce qui lui confère toute sa solidité intellectuelle. Étudiant, militant, citoyen, entrepreneur, actionnaire ou manager – ou tout simplement lecteur ou lectrice intéressée par le monde de l’entreprise –, ce livre est pour vous !
Une réflexion humoristique et pédagogique sur l’évolution du monde du travail et des relations au sein de l’entreprise dans un contexte de difficultés sociales et politiques.
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- 10 novembre 2023
- Louvain-La-Neuve – UCL – Auditoire Montesqieu
- Accueil à partir de 19 h (bar – petite restauration – visite des stands de nos partenaires) –
- Conférence et interpellations de 19 h 45 h à 22 h
- A partir de 22 h : poursuite des questions/réponses et bar.
- P.A.F. : 15 € (Eudiants : 2 €) – Payable le jour même (en cash ou par smartphone via un code QR)
Le vendredi 10 novembre, Les Grands-Parents pour le Climat en partenariat avec RISE, Factor-X, Coopeos, Cercle Élisée Reclus, Terre en vue, Hesbenergie, KAPSLA, Forum des Jeunes, Inter-Environnement Bruxelles, KAYA organisent à LLN une conférence-débat sous le titre:
« L’entreprise face au climat : nécessaire révolution »
Avec :
– Isabelle Ferreras, Professeure de sociologie (FNRS, UCL, Académie royale de Belgique), co-autrice du livre-BD « Hé Patron! Pour une révolution dans l’entreprise » (Seuil 2023) et de Le manifeste travail – Démocratiser, démarchandiser, dépolluer (Seuil 2020)
– Jacques Crahay, Past-président de l’Union Wallonne des Entreprises.
– Chloé Mikolajczac, Activiste pour le climat et la justice sociale, coordinatrice de la campagne « Fossil Free politics »
– Benjamin Denis, Responsable de la politique industrielle à la Fédération syndicale IndustriAll Europe, ex-advisor à la CES (Confédération européenne des syndicats), Dr. en Sciences politiques (ULB) et professeur invité à l’UCL Saint-Louis Bruxelles
Et, pour animer les échanges entre les intervenants et avec le public : Bertrand Henne, journaliste (RTBF)



